C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.
La genèse
L’idée de ce film est née en 2015, pendant le grand bal. Il était plus de 2h du matin. On discutait avec Bernard, le fondateur de ces rencontres de la danse, sur un bord de parquet… Et comme souvent nous nous sommes arrêtés de parler, frappés par la beauté de ce qui se passait devant nos yeux : la foule de tous ces danseurs qui tournoyait dans la nuit, la joie, la grâce des danseurs, la virtuosité des musiciens, leur générosité, l’osmose entre tous ces gens, l’énergie palpable qui se dégageait de cette communauté d’hommes…
L’idée de ce film est née en 2015, pendant le grand bal. Il était plus de 2h du matin. On discutait avec Bernard, le fondateur de ces rencontres de la danse, sur un bord de parquet… Et comme souvent nous nous sommes arrêtés de parler, frappés par la beauté de ce qui se passait devant nos yeux : la foule de tous ces danseurs qui tournoyait dans la nuit, la joie, la grâce des danseurs, la virtuosité des musiciens, leur générosité, l’osmose entre tous ces gens, l’énergie palpable qui se dégageait de cette communauté d’hommes et de femmes. Aujourd’hui, ni Bernard, ni moi, ne nous souvenons lequel d’entre-nous a eu l’idée en premier. J’ai l’impression qu’on l’a eue en même temps ce soir-là. Bernard savait que je faisais des films ; je connaissais son histoire, celle du Grand Bal. On va dire qu’il y a eu synchronicité. La même envie de donner à voir ce que nous avions sous les yeux, de le partager. Parce que c’est précieux, et nécessaire aujourd’hui.
Le désir du film
L’idée de ce film c’est de donner à voir ce qui se passe entre nous tous pendant cette semaine. Ça tourne, ça virevolte, ça piétine, ça transe, ça transpire, ça rit, ça pleure, ça chante, ça s’énerve, ça s’agace, ça compte les pas, ça joue, ça se sent seul, ça vit. Alors, oui, un film sur ces bals, parce qu’il n’y a Pas d’âge pour aller au bal. Toutes les générations, jeune et vieux se mélangent et dansent ensemble. C’est une des choses qui me réjouit le plus. Je ne vois guère d’autres lieux de…
L’idée de ce film c’est de donner à voir ce qui se passe entre nous tous pendant cette semaine. Ça tourne, ça virevolte, ça piétine, ça transe, ça transpire, ça rit, ça pleure, ça chante, ça s’énerve, ça s’agace, ça compte les pas, ça joue, ça se sent seul, ça vit. Alors, oui, un film sur ces bals, parce qu’il n’y a Pas d’âge pour aller au bal. Toutes les générations, jeune et vieux se mélangent et dansent ensemble. C’est une des choses qui me réjouit le plus. Je ne vois guère d’autres lieux de fête qui brassent autant d’âges et de vies différentes. Parce que Le bal crée des histoires, des rencontres. Dans les bals il y a des hommes et des femmes. Et il se passe des choses. Le temps de la danse, un lien particulier peut se tisser avec son partenaire pour créer un univers subtil, magique et unique. « On sait comment on rentre dans la mazurka, on ne sait pas dans quel état affectif on va en sortir ». C’est vraiment la possibilité de rencontrer l’autre. Parce que Le bal questionne les genres. Les filles dansent avec les garçons, les garçons avec les filles, les filles avec les filles, et de plus en plus les garçons avec les garçons. Même pour les danses de couple. C’est beau. Parce que Le bal est collectif. Et Cette émotion, cette convivialité, cette énergie partagée qui nait de ce collectif, je ne la trouve pas ailleurs. Parce que le bal efface les frontières sociales. Au bal on est tout simplement des danseurs et des danseuses. Il n’y a plus de riches ou de pauvres, de costume, de statut social. Tout le monde se mélange le temps d’une nuit. On oublie le temps d’un bal la hiérarchie, la pyramide sociale, les rapports de domination. Parce que notre besoin de consolation, de reconstruire des liens est sans fond. Nous vivons tous dans une société bouffée par la création de besoins artificiels, une société de marchandise qui pousse à consommer, seul et vite. Dans un perpétuel renouvellement. La danse trad permet de retrouver le plaisir d’être avec les autres et avoir des pratiques communautaires qui n’existent plus aujourd’hui. En partageant cette fête, on redécouvre qu’une unité existe et qu’on y a une place. Alors, oui, un film sur ces bals pour tenter de partager, rendre visible ce tourbillon pour qui ne le connaît pas. Filmer les regards, les échanges, le entre, la communauté, la somme de ses singularités, le mouvement balbutiant, naissant, l’agilité, la simplicité des expérimentés, les lâcher-prises, les libertés que l‘on prend, la folie douce, la grande humanité qui défile, la joie qui illumine les visages, les attentes sur les chaises, l’amour qui naît, la fatigue qui tombe, les liens qui resserrent et font tenir debout. Donner à voir comme c’est différent, quand on ose enfin se toucher, quand on se regarde, quand on vit vraiment ensemble. Et que la vie pulse. Montrer aussi une autre manière d‘être ensemble, à rebours de ce que notre société nous propose. Avec une vie collective, de la bienveillance, de l’attention à l’autre, de la curiosité et de la gaieté. Ce film sur le Grand Bal, c’est un film sur la joie. Celle d’être vivant, de danser, de partager la danse et la musique, mais surtout d’être ensemble ! Montrer aussi, qu’au fond, c’est ce à quoi nous aspirons tous. Que nous avons grand besoin de ces espaces, des autres, de cet amour. Fondamentalement. Et que la vie, ça peut-être beau.
La fabrication
Le tournage Le film a été tourné pendant l’édition 2016. C’était un grand bonheur. Comme on le rêve quand on est réalisateur. Chabrol disait que partir en tournage c’était ce qu’il préférait, c’était comme partir en vacances avec des amis pour faire un film ensemble. C’est ce que j’ai vécu. La joie de la danse en plus ! Et je crois que c’était partagé par tous mes compères de travail.Et d’ailleurs je crois que ça se voit sur nos visages ! Voici la photo de l’équipe de la deuxième semaine. En haut, à gauche, la…
Le tournage
Le film a été tourné pendant l’édition 2016. C’était un grand bonheur. Comme on le rêve quand on est réalisateur. Chabrol disait que partir en tournage c’était ce qu’il préférait, c’était comme partir en vacances avec des amis pour faire un film ensemble. C’est ce que j’ai vécu. La joie de la danse en plus ! Et je crois que c’était partagé par tous mes compères de travail.Et d’ailleurs je crois que ça se voit sur nos visages ! Voici la photo de l’équipe de la deuxième semaine. En haut, à gauche, la première équipe, avec François Waledisch et sa légendaire chemise à pois, ingénieur du son, et à sa droite, Karine Aulnette, chef-opératrice warrior tout-terrain. Avec la robe verte, c’est moi, une main sur l’épaule de Jean-Marie Gigon, mon producteur. À sa droite, Rémi Villon, notre assistant monteur qui synchronisait tous les rushs, images et sons, au fur et à mesure… En bas la seconde équipe, Prisca Bourgoin, assistante-opératrice, qui me faisait le point quand j’avais encore la force de porter la caméra, et qui a beaucoup pris le relais à l’image. A genoux, à côté, c’est Nicolas Joly, ingénieur du son, en trinôme avec Prisca et moi. A sa droite Eve Taillez, notre fée, qui nous a apporté son aide précieuse. L’équipe comptait aussi, en première semaine, Annabel Thomas, notre régisseuse, et Laurent Coltelloni, chef-opérateur, l’homme-caméra que l’on voit en action sur cette photo. Nous avons organisé deux sessions de tournage, car ce bal a lieu en deux lieux différents, deux fois dans l’été. C’était dense, intense. Les deux équipes se sont relayées en tuilant à l’heure du premier bal du soir, pour filmer à deux caméras. Deux équipes, pour nous ménager à tous des temps de repos quand le Grand bal, lui, continue. Pour tenir. Être plongés dans l’ambiance, pris dans le rythme. Comme les danseurs. Danser, danser, manger, rencontrer… Toute l’équipe a été extraordinaire, je garderai un souvenir merveilleux de ce tournage où la magie a été si souvent au rendez-vous. Un grand merci encore à eux tous, pour leur engagement ( « Karine, tu peux aller te coucher, tu sais là ? – Non, moi je reste encore un peu, je le sens bien là… »), leur humour ( vive les calembours de François), et leur professionnalisme (parce qu’en plus, ils bossent tous super bien).
Le montage
Pendant le tournage, Rémi Villon synchronisait tous les rushes au fur et à mesure, et préparait le projet pour le montage à venir dans le QG de l’équipe, au dessus de la buvette du Grand bal. Aux première loges. Il synchronisait aussi toutes les pistes sons. Nicolas et François, les ingénieurs du son, avaient disposés des micros sur les parquets, récupéraient aussi les sons des consoles pour les musiciens, et perchaient pour aller chercher des sons particuliers. C’est grâce à ce dispositif que nous pouvons avoir sur une même séquence de valse, la musique dans l’espace, le son de l’accordéoniste, les pas des danseurs sur les parquets. En septembre, nous nous sommes retrouvés avec Rodolphe Molla, mon camarade monteur, désormais fidèle compagnon de route, qui avait aussi travaillé avec moi sur J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd et La visite. Nous ne savions pas à l’époque qu’on s’embarquait pour 11 mois de montage… Je crois qu’il faut me rendre à l’évidence, mes films s’écrivent surtout au montage, ce qui prend du temps, beaucoup de temps. J’ai fait le récit de toutes cette période et de nos péripéties, dans des lettres adressées aux souscripteurs du film. Un journal de montage. Vous pouvez le télécharger plus bas, dans la zone dévolue à ces éléments. Wei Song, l’assistant monteur, nous a souvent rejoint, a participé à nos nombreuses discussions d’aprés projo, et a assuré toute la partie technique de conformation, et a accompagné toute la post-production. Jusqu’à la livraison.
la post-production
La film a été étalonné par Eric Salleron à Avidia dans une première phase, puis par Brice Pancot à la Ruche. Virgile Van Ginneken a travaillé des semaines chez lui dans la Drôme, pour terminer le montage son, nettoyer les sons, et préparer le mixage. Après un premier mixage avec Bruno Ehlinger, nous avons passé une semaine chez Eclair dans un bel audi, avec Joel Rangon assisté d’Olivier Dandré. Eric Delmotte nous a mitonné un beau générique avec des coups de pinceaux de Baudoin.
La production
Tout ça n’aurait pas été possible sans Jean Marie Gigon, mon producteur. C’est lui qui a rendu cette aventure possible, malgré tout. On n’a eu trés peu d’argent pour ce film. C’était un engagement fort de sa part. Je dis souvent que c’est l’ange-gardien du film. Sa société de production s’appelle SaNoSi. C’est un nom qui est constitué des premières syllabes des prénoms de ses 3 fils. Il l’a créée en 2005. Il raconte souvent qu’il est producteur par accident. Qu’il a surtout crée sa boite au début pour pouvoir faire ses films, faute de rencontrer Le Bon Producteur ou La Bonne Productrice avec qui ça collait et qui aurait pu l’accompagner. Puis un concours de circonstance l’a amené à soutenir un ami et à produire son film, et la vie et les coups de cœur ont fait que bien d’autres ont suivi… Aujourd’hui il produit essentiellement du documentaire de création, alors qu’il adore la fiction ! Parce qu’il marche au feeling, à la rencontre, il dit ne pas avoir de ligne éditoriale, que sa ligne, ce sont les gens. Pour en savoir plus, vous pouvez jeter un oeil sur cette page. Il travaille avec Eve, Julie, Aude et Emmanuel, qui l’ont rejoint en Eure-et-Loir, en région Centre, à Maintenon, à la campagne. Le Grand Bal était notre première collaboration sur un long-métrage. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas la dernière.
où voir le film ?
Scènes coupées
Les Musiques du film
Sans les musiciens ce film n’existerait pas. Sans eux, sans elles, pas de bal. ( J’en profite d’ailleurs pour vous glisser l’info, pour savoir où danser en France, trouver les bals prés de chez vous, une seule adresse : agenda Trad) Tout au long du montage nous avons essayé de faire exister un maximum de styles différents, du trad au folk, voir néo-trad. Des scottishs, des mazurkas, un congò, une bourrée à 3 temps, une gavotte de l’aven( de Grenoble !), un hanter dro, des valses, un cercle circassien… Découvrez séquence par séquence, les groupes…
Sans les musiciens ce film n’existerait pas.
Sans eux, sans elles, pas de bal.
( J’en profite d’ailleurs pour vous glisser l’info, pour savoir où danser en France, trouver les bals prés de chez vous, une seule adresse : agenda Trad)
Tout au long du montage nous avons essayé de faire exister un maximum de styles différents, du trad au folk, voir néo-trad. Des scottishs, des mazurkas, un congò, une bourrée à 3 temps, une gavotte de l’aven( de Grenoble !), un hanter dro, des valses, un cercle circassien… Découvrez séquence par séquence, les groupes et les noms des morceaux joués à l’écran. Tout pour en savoir un peu plus sur ces airs et ces interprètes qui peuplent le film et lui donnent vie.
La Machine« Sunshine » (Grégory Jolivet) Ce sont eux qui ouvrent le bal, avec cette sublime scottish écrite par Grégory Jolivet, le joueur de vielle du groupe. Il est accompagné de Julien Barbances au chant, la cornemuse et le violon, de Jean-Laurent Cayzac à la contrebasse, et la guitare, et de Florian Huygebaert aux percussions. Ce bal filmé à Saint Gervais en 2016 s’est imposé d’emblée au montage tant l’énergie débordait dans chaque plan. On aurait pu monter chaque danse. Mais cette scottish ensoleillée a trouvé tout de suite sa place, celle de porte d’entrée de ce monde à découvrir. La Machine c’est du groove enraciné. La voix de Julien qui fout les poils, des textes à pleurer issus de collectage, et la viele, les basses et les percus qui nous font basculer dans la transe… Tout ce que j’aime ! www.lamachine.info |
ParasolLa Forêt (Gérard Godon) Couleur des larmes (Gérard Godon) Les compositions de Gérard Godon, entre romantisme et swing, entre sensualité et groove, au son d’un accordéon expressif, s’enrichissent de la chaude et vibrante clarinette de Cécile. On les retrouve à deux reprises dans le film, une première fois lors d’un cercle circassien endiablé et une seconde, pour une mazurka «Chamallow» à souhait. Parasol, c’est Gérard Godon et en 2016, lors du tournage, en duo avec Duo avec Cécile Six à la clarinette. www.parasol-godon.fr |
BoeufLa scottich urbaine (Grégory Jolivet) |
Khaverim ( atelier Israel)Eretz Eretz (Shaike Paikov) Khaverim, c’est l’histoire d’une découverte. Puis d’une amitié. Au tout départ une rencontre. Fortuite. Pas franchement programmée. Depuis, de belles rencontres ont eu lieu, et tout particulièrement sur le Grand Bal de l’Europe en 2011. Le groupe, dont le nom signifie les amis, en hébreu, compte Jean-Luc à l’accordéon chromatique, Edith à la flûte traversière, Gaëlle au violon, Patrick à la guitare et Cécile à la clarinette, Cathy, à la clarinette et Aude au violon. Initiée très jeune aux danses du monde, Véronique l’animatrice s’est rapidement spécialisée dans celles provenant d’israël, grâce à sa rencontre avec des professeurs charismatiques qui lui ont transmis la passion de ce répertoire et l’envie de le partager avec le plus grand nombre. La danse d’Israël est un amalgame très vivant de danses provenant des traditions locales et de la diaspora juive issue de diverses parties du monde. Les rondes très présentes et accessibles donnent un statut égal à tout le monde, et elles sont souvent adaptées sur des chansons et mélodies populaires. Les sonorités, les rythmes et les pas sont très variés, et de nouvelles chorégraphies apparaissent chaque année. L’atelier de danses d’Israël avec Véro, c’est un pilier du Grand bal, il ne pouvait qu’être présent dans le film. khaverim.wordpress.com/le-groupe/ |
Gabriel Lenoir & Prune LacanteAh que je me plains de l’amour (trad) Cette chanson a été transmise par Léonard TERRY et Léopold CHAUMONT, publié dans les Airs et Cramignons Liégeois, Vaillant-Carmanne, Liège, en 1974 (1ère édition 1889). Et issue d’un collectage fin du XIXème. Dans le film, Gabriel et Prune enchantent l’heure du repas en jouant au milieu du self service, même s’ils ont peu dormi… Gabriel Lenoir , Violoneux-violoniste, aime à faire danser dans les bals, permettre de s’évader lors d’un concert, étonner avec des histoires ou faire rêver le temps d’un spectacle. Ces musiques sont attachées à des régions : la Flandre, la Wallonie, le Poitou, l’Auvergne. Elles sont porteuses d’histoires et de mouvements pour qui sait les écouter. Son univers, des musiques qu’il joue et qu’il aime. Prune Lacante est violoniste et une camarade de longue route de Gabriel, ils jouent souvent ensemble. www.gabriel-lenoir.fr |
Scillia WeberLa danse de la joie (Scillia weber) Scillia est une danseuse du Grand Bal. Comme beaucoup, elle est aussi musicienne. Elle a improvisé cette belle mélodie à l’accordéon diatonique pendant la sieste à l’ombre des bouleaux du petits bois. |
Bez orchestraDans un motel du new jersey (Sébastien Matharel) On ne voit pas les musiciens à l’écran dans cette séquence, mais c’est bien le Bez orchestra qui nous ravie les oreilles avec ses cuivres et son vibraphone. Bez Orchestra n’aime pas les cases et dépoussière avec humour la musique trad’. Six musiciens : un accordéon, un banjo, une basse, un vibraphone, une trompette, un trombone et un piano jouet ! Minimaliste sur certains morceaux, groovy et puissant sur d’autres, le Bez Orchestra propose un bal néo trad’ exploratoire et déjanté, avec des compositions très personnelles en licence creative commons. www.bezorchestra.fr |
No&MiVVA (Noémie Dessaint ) Valse à Vitesse Aléatoire La musique de No&Mi est reconnaissable entre toutes. A travers son clavier, elle nous fait découvrir des danses de couples sortant de l’ordinaire, sur une musique légère et envoûtante. Elle sait mêler soupirs et notes irrégulières, surprenant ceux qui dansent, émouvant ceux qui écoutent. Cette valse a été enregistrée sur son deuxième album, Magic Room. noemiesolo.jimdo.com |
Quaus de LanlaLo bòsc de la Bòrda vès Carlatt (trad) C’est eux qui dans le film enflamment le parquet avec une bourrée à 3 temps bien pêchue ! On entend deux versions différentes du «Ròc de Carlat», la première a été collectée auprès d’André Vermerie, joueur de cabrette de Pons (12), enregistré par John Wright et Catherine Perrier en 1971; la seconde version est un standard du répertoire des Auvergnats de Paris, apprise auprès de Jean-Claude Rieu. C’est en explorant le répertoire et les pratiques de chant à danser en Auvergne et Massif Central que se sont rencontrés les 3 chanteurs Eric Desgrugillers, Sébastien Guerrier, et Didier Décombat. Convaincus que « faire danser à la voix » c’est sacrément efficace, ils créent en 2012 Quaus de Lanla. Ce trio reprend bourrées, scottichs, mazurkas, polkas … S’appuyant sur l’interprétation, le phrasé, les appuis de chaque air à danser, leurs voix se répondent, s’enroulent, se percutent pour soutenir l’énergie de la danse. Ils proposent un Bal à la Voix (en français et occitan) singulier et novateur. www.quausdelanla.com |
Boeuf de nuitTzadik katamare (Amitai Ne’eman) |
FibonanschiLätt om foten (Louise Wanselius) Fibonanschi c’est Angela qui vient de Suisse et qui peut nous tenir éveiller jusqu’au petit matin avec ses mazurkas langoureuses, douces et entêtantes. www.fibonanschi.ch |
Terminal TraghettiSe parte e se partiu (trad) Pizzicarella (trad) Originaires de Turin, TERMINAL TRAGHETTI offre toute l’italie du Sud au Grand Bal, de manière unique et très personnelle: pizziche, tammurriate et tarantelles s’enrichissent de impros et de suggestions provenant de différents parcours musicaux, pendant que chants Siciliens et Napolitains se transforment en valses irrégulières, scottish, cercles circassiens, mazurkas… Le résultat est un mélange inimitabile entre la magie du balfolk et le chaleur du Sud: un spectacle imperdibile soit à écouter, soit à danser ! Elisa Biason, et sa voix si chaude, est entourée de Mauro Serafino à la guitare, Pierpaolo Berta à la clarinette, Mario Malerba à la mandoline, Alessandro Sola à l’accordéon diatonique, Lucio Serafino au violon et Bernardo Scursatone aux percussions traditionelles italiennes. www.terminaltraghetti.org |
Atelier de danse grecqueOli i Ipeiros glentaei (trad ) Interprété par Alekos Kitsakis Originaire de l’Epire, en Grèce, Maria Douvalis pratique les danses épirotes dans le cadre familial depuis l’enfance. Elle vit à Bruxelles et elle y anime et enseigne les danses traditionnelles depuis plus de 30 ans. Elle n’a pas son pareil pour transmettre sa culture avec ferveur et générosité. Elle n’arrive jamais seule, elle est toujours entourée de ses enfants et de ses élèves. Les grecs-belges arrivent toujours en groupe au Grand bal, pour notre plus grand bonheur. www.tradidanse.be |
Boeuf magique d’après midiRue des prés (Stéphane Durand) Ce gros boeuf que nous avons appelé le bœuf magique tout au long du montage a toujours été notre bœuf de jour préféré. Il s’est beaucoup baladé dans tout le film, pendant des mois, jusqu’à trouver sa place, entre l’atelier de danse et le forro d’Arnaud dans la dernière version. Cette scottish a été composée par Stéphane Durand, joueur de vielle dans le groupe Tapage. Dans ce boeuf, on entend, entre autres, Gabriel Lenoir, Prune Lacante, Cécile Delrue-Birot ( membre de la poule noire) et et des membres du groupe Bargainatt. bargainatt.wemixit.fr fabrica.occitanica.eu/fr/labasa/15166 tapage.pagesperso-orange.fr |
Boeuf forroAcorda São João (Arnaud Pelletier) Nous avons filmé ce jour-là, sans le savoir, l’arrivée du forró au Grand Bal. Arnaud Pelletier a sorti sa chanson «Acorda São João» et son triangle de sa besace. Et comme par magie des musiciens l’ont suivi dans ce boeuf chaloupé et nonchalant. L’équipe de tournage est revenue au Qg, toute sourire, en hurlant : on a la chanson du film ! Ils avaient raison. www.facebook.com/forrosaintjean |
Bernard LoffetChanj’tu (trad) Bernard était notre accordéoniste aux pieds nus. Un pilier du Grand Bal. Il amenait avec lui toute la Bretagne. La danse est un en-dro retourné, c’est un morceau traditionnel issu d’un collectage dans les années 60, dans la région de La Roche-Bernard que l’on trouve chez Dastum, une association de sauvegarde du patrimoine breton.(http://www.dastum.bzh/) Bernard nous a quitté au printemps 2018, soudainement. Il a dans le film la place qu’il mérite : celle de la force du collectif, de la joie d’être ensemble, et des chansons de cette Bretagne qu’il aimait tant. Le film lui est dédié. www.diato.org/quisomme.htm |
NHAC !Congò – d’après Marcel Piaud ( trad) C’est un duo de voix masculines qui niaquent l’énergie du bal, à forte teinte gasconne, à pleines dents et nous offre cette belle séquence de Congò ! Celui-ci a été retranscrit par Marcel Piaud de St Capraise de Lalinde en Dordogne, c’est un Congò du Périgord. Leurs complémentarités offrent à Arnaud Bibonne et Daniel Detammaecker des possibilités souvent surprenantes, leur permettant d’emballer ou de chouchouter l’auditoire, les danseurs, dans un bal dynamique, chaleureux et complice. « Nhacar » : mordre dans la langue occitane, a laissé la place à « niaquer » dans notre actuel Français familier. www.tradethik.com/nhac |
NaragoniaJanneke Tarzan (Toon Van Mierlo) Toon Van Mierlo et Pascale Rubens n’apparaissent pas à l’image dans cette séquence de bal, mais c’est bien leurs deux accordéons diatoniques que l’on entend, dans cette composition de Toon. Ils forment le duo Naragonia, un groupe de musique folk flamand, dont la réputation internationale n’est plus à faire tant ils enchantent nos bals dans toute l’Europe depuis des années. naragonia.com |
Sons LibresL’ envol (Anne Guinot et Adama Diop) ( album « Exodes sous la lune ») Sons libres est un duo de musique néo-traditionnelle composé d’une accordéoniste chromatique française, Anne Guinot et d’un chanteur-percussioniste sénégalais, Adama Diop. Ce sont eux qui, au cœur du film, offrent avec les danseurs, cette gavotte de l’aven envoutante. Un quasi-plan séquence ( une seule coupe.. sinon le morceau durait plus de 7 minutes..) où des vagues successives, humaines, nous transportent au centre du cercle de danse, au plus proche de l’énergie des danseurs. sonslibres.wixsite.com/sonslibres |
Le ManègeDes ombres (Adama Diop/ Le Manège) ( album «Nébuleuse ») Nous avons choisi cette mazurka du Manège pour évoquer ces moments de grâce que nous vivons parfois pendant un bal. On aurait pu choisir multitude d’autres morceaux filmés pendant leur bal tant ce groupe peut être cinématographique, comme l’est d’ailleurs leur musique. Le Manège, s’inscrit dans la mouvance néo-traditionnelle française. C’est avant tout de la musique qui se danse. Scottish, mazurka, bourrée, polska, cercle… Des mélodies qui dialoguent goulûment. Un chant généreux en wolof. Un mélange surprenant de timbres acoustiques (accordéons, violon, clarinette) et électriques (télécaster, effets, sampling). Le Manège, c’est aussi une musique qui s’écoute, un carnet de voyages imaginaires. Une musique qui raconte un lieu fantasmé, foisonnant, en perpétuel mouvement et sans frontières. Les membres du groupe sont des habitués de la scène folk européenne, complètement addicts aux musiques populaires et aux vibrations des parquets. www.holistiquemusic.com/lemanege.html |
Les ZéolesScottisch fait main : Amélie tricote / Anne coud (Amélie Denarié & Anne Guinot) Suite de scottish enregistrées sur l’album « Des papillons dans le ventre ». Scottisch fait main : Amélie tricote/Anne coud (Amélie Denarié /Anne Guinot) Les Zéoles c’est la rencontre d’un accordéon diatonique et d’un accordéon chromatique. Crée en 2008 à Montreuil par Amélie Denarié et Anne Guinot, ce duo de musique à danser raconte, au travers d’un répertoire aux compositions originales, son amour du bal et de tout ce qu’il trimballe, et les soufflets viennent ainsi chatouiller les oreilles comme les orteils ! Dans le film, c’est elles qui font virevolter les deux soeurs, Iris et Pauline dans une de mes séquences préférées. leszeoles.net |
Dominique A & Etienne Daho.En surface (Etienne Daho / Dominique A) J’aimais cette chanson depuis longtemps. Elle a d’abord écrite par Dominique A. Etienne Daho souhaitait collaborer avec lui. Dominique A lui a proposé en Surface, puis ils l’ont peaufiné ensemble. Elle évoque une prise de conscience, un retour à la profondeur. J’ai proposé à Stéphane Gonzalez, mon ami Sourd aidé par sa compagne Fabienne Jacquy, interprète en Langue des signes Française, (tous deux protagonistes de mon précédent film «J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd») d’en faire une adaptation pour le film. Une séquence onirique, un poème signé, en suspens, au cœur d’un bal. Une rupture narrative et sonore, un basculement dans l’univers de la pop, avec un son de studio, dans un film où toutes les musiques sont enregistrées sur le vif. www.dominiquea.com dahofficial.com |
BOREALEPaumes d’amour (Boris Trouplin) Boris Trouplin, Léo Danais et Rémy Tatard ferment le bal avec un Hanter Dro qui nous plonge avec les danseurs dans un espace méditatif, une musique douce et célébrante. Boréale, c’est trois musiciens aux oreilles ouvertes multi-instrumentistes alertes qui ont à cœur et gardent en tête d’offrir au bal sourires et larmes, sueur et fête… A l’image du pôle Nord qui fusionne en son point les méridiens des continents, Boréale, uni à son axe musical de composition pour la danse folk, tire les ficelles multiples des danses du Monde et des musiques de la Terre. Ainsi l’on y danse valses à 5 et 11 temps, kost ar c’hoat et rond de St Vincent, scottish, cercle et mazurka, rondeau et bourrée 3 temps… Mais l’on y hume tout autant blues malien et tango argentin, trilles bulgares et forro nordestin, nervosité flamenca et calypso chaloupé, hip-hop funky et ska forain… boristrouplin.weebly.com/boreacuteale–trio.html |
Ciac BoumValse à Joseph (Julien Padovani) Branle de Chantecorps (Christian Pacher) Ciac Boum c’est de l’énergie brute. On ne pouvait conclure le bal qu’avec leur musique qui prolonge le film tout le long du générique. Finir en apothéose. Montrer que, même quand c’est fini, ça continue encore et encore, ça ne s’arrête jamais. On ne redescend pas. La valse à Joseph, autre morceau de Ciac Boum, ouvre aussi une séquence de valse au milieu du film. Ce trio, Julien Padovani à l’accordéon, Christian Pacher au violon, et au chant, Robert Thébaut au violon aussi, proposent un Bal de Pays de musique essentiellement Poitevine (Centre-Ouest France) et de compositions. Ils envoient les rondes, avant-deux, pas d’été, valses, maraîchines et autres bals limousines…comme si leur vie en dépendait ! … Tout en respectant l’esprit de la danse qu’ils portent à bout de doigts. Et si parfois un vent de fraîcheur et de liberté joyeuse survole le parquet, c’est que les vieilles mélodies impulsent leur parfum d’éternelle jeunesse. Ciac Boum a une solide réputation auprès des danseurs en France et Europe, tant sa musique singulière respire la gaité, l’énergie et la fête. www.legrandbarbichonprod.com/artistes/ciac-boum-6 |
CamilleAprès le bal (Camille Dalmais) Camille était présente au grand bal, elle a même «chanté» un bal avec Nhac ! lors du tournage. Encore une séquence que nous n’avons pas pu garder au montage. Parce qu’il faut faire des choix. Pour me consoler je lui ai demandé de chanter le générique du film. Elle a eu l’idée de demander à toute l’équipe technique, du tournage, à la post production, la distribution, la production, de venir composer un chœur et chanter avec elle. Elle a crée cette petite valse, en canon, très émouvante, que j’adore, que nous avons chanté lors d’une après-midi d’enregistrement. On a chanté, baillé, mangé, rit ensemble, c’était une manière de clore aussi cette aventure collective, créer un moment à l’image du Grand Bal. www.camilleofficiel.fr |
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On en parle
Le grand bal pour tous et toutes
Le film ( version cinéma ou DVd ) est livré avec sa version sous-titrée pour Sourds et malentendants. Pour l’activer lors d’une projection en salle, prévenez l’équipe du cinéma ou rarnold[at]pyramidefilms.com, et préciser : Où ? quand ? ( la ville, le nom du cinéma et la date de la projection). Nous ferons le nécessaire pour que tout soit prêt quand vous arrivez dans votre salle et puissiez profiter comme les autres de la séance, avec vos ami-e-s, votre famille, vos voisin-e-s. Quand à l’audio-description, elle est disponible pour des projections en salle ! Faites-en la demande à rarnold[at]pyramidefilms.com.
DVD en vente
pour la France, suivez ce lien :
chez les copains de Phonolithe, plutot que chez un Gafa…
Pour l’italie :
chez les copains de Rox Record (à partir du 18 décembre 19)
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dans votre association, cinéma de quartier, de village :
contactez Roxane chez Pyramide Films :
rarnold[at]pyramidefilms.com
Pour l’International
Alberto ( pour les festivals) alberto@pyramidefilms.com
Agathe ( pour les ventes à l’étranger) amauruc[at]pyramidefilms.com